Pourquoi est-ce si difficile de ralentir ?

Et pourquoi cela ne sert à rien de t’en vouloir si tu n’arrives ni à te poser, ni à faire ce qui te ferait vraiment du bien.
.
Fin du boulot.
Sur les rotules.
Une seule envie : retrouver le canap’…
Mais pas le temps de souffler. Tu passes en revue ta to-do list vitesse x5.
Préparer le dîner.
Tu coupes les carottes, tout en écoutant d’une oreille ton conjoint te raconter son dernier accrochage avec son boss.
Biiiip ! La machine à laver.
Tu trébuches sur le sac d’école de ta fille planté au milieu du couloir.
« J’étais partie faire quoi déjà ?”
Retour à la cuisine.
La casserole déborde. La moitié de carotte t’attend toujours.
Biiiip ! Soupir.
.
Ça te parle ?
J’avoue, j’exagère un peu… mais pas tant que ça.
Nombreuses sont les femmes – clientes, amies, connaissances – qui ont l’impression de passer leur journée à éteindre des feux, en mode pompier permanent.
En théorie, elles rêvent juste de ralentir, de souffler un peu…
Mais en pratique, impossible.
Elles parlent d’emploi du temps surchargé, mais je sens bien — et elles aussi — que le vrai problème est ailleurs.
Moins visible. Plus insidieux.
.
Car une fois la cuisine rangée et le canapé enfin retrouvé, il y a cette seconde de flottement.
Et cette question qui monte :
“Mais qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire maintenant ?”
Hop! Télécommande déjà en main.
Chasser au plus vite cette sensation désagréable…
Et ne plus penser.
.
Si tu te reconnais dans ce mode ON/OFF
Sache que c’est tout simplement humain.
Pourquoi ?
Parce que quand ta journée consiste à gérer des urgences, ton système nerveux est en mode survie: combat / fuite. Il scanne en permanence ton environnement à la recherche du moindre danger.
Même le « bip » de la machine à laver peut te faire sursauter.
Et même le silence devient inconfortable, en mode :
“C’est trop calme. J’aime pas trop beaucoup ça. J’préfère quand c’est un peu trop plus moins calme.”
(si tu as la réf ;-))
.
Alors, sans même t’en rendre compte, tu remplis.
Tes journées. Ton agenda. Ta tête.
Tu cours d’une tâche à l’autre.
Tu « tiens bon ».
Puis tu t’écroules en culpabilisant de repousser encore la séance de gym, la balade en forêt ou l’appel à ton amie d’enfance…
Toutes ces choses qui, pourtant, te feraient du bien.
.
Et si cet inconfort avait un message à te communiquer ?
On croit souvent que ralentir, c’est une question de volonté ou d’organisation.
Mais c’est parfois bien plus profond.
Parce que ralentir, c’est risquer de se confronter au vide.
Et dans ce vide, tout ce qu’on évite de ressentir – parfois depuis des années – refait surface.
La fatigue accumulée.
Les doutes. Les peurs.
Les “je devrais être heureuse, et pourtant quelque chose cloche”.
.
Et s’il ne s’agissait pas tant de « ralentir », que de créer un espace sécurisé pour sortir du mode “pilote automatique” et écouter ce qui se joue vraiment en toi ?
.
#1/ Prendre conscience que tu es en mode survie
Avec douceur. Sans te juger. Non, ça ne va pas passer comme par magie. Et oui, il est tout à fait possible de te sentir mieux, sans yoga, ni méditation (avec c’est aussi possible, mais pas forcément indiqué!)
#2/ (Ré)apprendre à écouter les messages de ton corps
Ça n’est pas que dans ta tête.
L’accueil et l’écoute de tes ressentis – même inconfortables – sont la clé pour te reconnecter à tes besoins.
#3/ Reprendre ton pouvoir d’action
De quoi ton corps a-t-il besoin, là, maintenant?
Bouger. Soupirer. Se shaker (j’ai une vidéo pour te guider par ici 🎬 Le shaking: un reset pour le corps et l’esprit ).
Bailler. Ecrire. Dormir. Danser. Marcher. Faire un câlin à ton chat…
Fais-le !
.
Si tu ressens le besoin de ralentir, mais que tu ne sais pas vraiment comment faire.
Je t’invite à un appel découverte : un espace pour te déposer, mettre des mots sur ce que tu ressens, et repartir avec des clés concrètes pour te reconnecter à toi.
📅 Pour voir mes disponibilités, c’est par ici:
https://delphine-blanc.as.me/entretien-decouverte