Bien définir son objectif: 10 critères indispensables à suivre

Si vous faites partie de ceux qui définissent des nouveaux objectifs en début d’année (7 Français sur 10*), les statistiques ne sont pas en votre faveur quand à leur maintien sur la durée… En effet, selon une étude américaine, seulement 9%** des gens réussissent à tenir leurs résolutions.

Pour faire partie de l’exception et non la règle, la première des choses à faire est de s’assurer d’avoir bien défini son objectif! Ca peut sembler évident, mais si vous n’avez pas rentré la bonne adresse dans le GPS, vous avez peu de chances d’arriver à destination.

Pour vous y aider, découvrez les 10 questions les plus importantes à se poser lors de la définition de vos objectifs.

 

Checklist: 10 critères pour bien définir son objectif

#1 ¦ Est-il important pour vous?

La première des choses à vérifier est votre niveau de motivation! Sans elle, il sera difficile de faire les efforts nécessaires, de changer vos habitudes et de dépasser les échecs. Alors soyez vraiment honnête avec vous-même et testez ces deux expériences.

Visualisation de la réussite: fermez les yeux et visualisez la réussite. Où êtes-vous?, qui est autour de vous?, que disent-ils?, comment vous sentez-vous?, que vous dites-vous sur vous-même?, qu’est-ce qui fait que vous vous sentez ainsi?

Visualisation de l’échec: fermez de nouveau les yeux et à l’inverse, visualisez un futur dans lequel vous n’avez pas atteint l’objectif. Posez-vous les mêmes questions.

Si vous ne ressentez pas un minimum de papillonnements et d’excitation dans le corps au 1er exercice, oubliez cet objectif. Si l’échec vous est indifférent, oubliez-le également!

 

#2 ¦ Est-il formulé positivement?

Notre cerveau ne comprend pas la négation. Si je vous dis ne pensez pas à un éléphant bleu. Le cerveau imagine un éléphant bleu puis une énorme croix rouge dessus. Si votre objectif est de ne plus fumer, ne plus grignoter, etc… vous focalisez votre attention sur ce dont vous ne voulez plus! Demandez-vous donc ce que vous désirez à la place. Vous sentir bien dans votre corps, avoir un style de vie plus sain, etc…

 

#3 ¦ Est-ce qu’il vous appartient?

L’atteinte de votre objectif est-elle sous votre contrôle? Si votre objectif est de changer le comportement de vos enfants, votre conjoint, votre boss ou vos amis, ça n’est pas sous votre contrôle! Demandez-vous quel type de relation vous souhaitez et ce qui est de votre ressort à vous. A l’inverse, si l’objectif ne vient pas de vous, que vous ne le faites pas pour VOUS, il y a de nouveau peu de chance que vous ayez assez de motivation. On en revient à la question #1.

 

#4 ¦ Est-il challengeant tout en restant atteignable?

S’il n’y a pas réellement de défi, vous allez vous ennuyer. A l’inverse, si l’objectif est en mode Everest, il peut faire peur et être décourageant. Devenir champion olympique de curling sans avoir mis les pieds sur une patinoire (ni manié un balais) peut être irréaliste. Quelle alternative vous semblerait satisfaisante?

 

#5 ¦ Y a-t-il un inconvénient à l’atteindre?

Assurez-vous que vous êtes en accord avec les implications de la poursuite et de la réussite de votre objectif. Quelles en seraient les conséquences pour vous, pour vos proches ou d’autres personnes impliquées? Etes-vous prêt.e à les assumer?

Il y a parfois des bénéfices cachés à certains de nos comportements et habitudes. Il est important de les démasquer au plus tôt car ce sont nos auto-saboteurs.

 

#6 ¦ Est-il mesurable?

Ca ne veut pas dire forcément que votre objectif doit être chiffré. La question est comment saurez-vous que vous l’avez atteint? Par exemple, si vous souhaitez avoir plus confiance en vous. Vous pouvez vous demander, sur une échelle de 1 à 10, quel niveau de confiance je souhaite avoir (et à quel niveau vous êtes actuellement)? Vous pouvez également vous demander à quoi vous saurez que vous avez plus confiance? Au fait d’être capable d’exprimer votre opinion en réunion? D’oser vous lancer dans un projet qui vous tient à coeur? D’être plus détaché par rapport au jugement d’autrui?

 

#7 ¦ Est-il spécifique?

Nous avons parfois tendance à avoir de grands objectifs bien larges et bien flous qui rendent l’action plus difficile. Il est alors utile de préciser le champ d’intervention. L’objectif peut-il être lié à un domaine de vie (pro, santé, maison, social…), une relation, un projet, un type de situation en particulier? Réduire le champ d’action permet de rendre l’objectif plus concret et va faciliter le développement du plan d’action.

 

#8 ¦ Est-il délimité dans le temps? 

Quand souhaitez-vous atteindre cet objectif? Assurez-vous d’avoir un objectif au moins dans les 12 mois à venir. Si c’est un projet sur plusieurs années, définissez les grandes étapes et établissez un objectif pour chacune d’elle.

 

#9 ¦ Est-il écrit? 

Le fait d’écrire à la main votre objectif vous permet de le poser dans la matière. Il n’est plus une idée flottante dans votre esprit mais prend forme et s’enregistre. C’est la première étape pour passer du monde du rêve à la réalité. Assurez-vous également de l’avoir en face de vous le plus souvent possible: post-it sur votre ordinateur, votre miroir de salle de bain ou en fond d’écran sur votre téléphone. Votre objectif est plus présent à votre attention et cela va influencer les informations de l’environnement et les liens d’idées qui viendront à votre conscience.

 

#10 ¦ La toute première action est-elle planifiée? 

Par quoi allez-vous commencer? Quel est le tout premier pas à faire? Planifiez cette action dès maintenant dans votre agenda. Le plus important au final est d’être dans le mouvement. Il n’y a que l’action qui puisse en amener une nouvelle!

 

Sources:

*https://www.newpharma.fr/cnt/art/167/les-bonnes-resolutions-des-francais.html

**https://www.psychologytoday.com/us/blog/the-blame-game/201701/new-years-resolutions-become-dissolutions